L’Europe entre deux arcs de crise
Le président Américain Joe Biden a traité Vladimir Poutine d’ « assassin », réintroduisant la doctrine messianique de criminalisation de l’ennemi (comme lors de la guerre en Irak ou du Kosovo). Cette manière de porter des accusations un chef d’Etat revient à abandonner la diplomatie classique où l’ennemi doit aussi être un interlocuteur avec qui on négocie pour maintenir l’équilibre géopolitique. Cette épisode ne peut qu’aggraver les tentions en Europe qui se sont accumulées depuis la disparition de l’URSS, mais aussi les révolutions arabes.
Il est utile dans ce contexte de rappeler que l’OTAN avec son extension continue couplée au soutien des Etats-Unis et leur alliés à des changements de régimes dans le pourtour géographique européen ont constamment aggravé la sécurité européenne. L’OTAN comme facteur aggravant des tensions géopolitiques processus est un processus très bien décrit dans cette nouvelle tribune publiée par un groupe de généraux français de l’organisme Le Cercle de Réflexion Interarmées (CRI) : OTAN 2030 : “Il faut stopper ce train fou avant qu’il ne soit trop tard!” https://www.capital.fr/economie-politique/otan-2030-il-faut-stopper-ce-train-fou-avant-quil-ne-soit-trop-tard-1396756?fbclid=IwAR1pmIGJe-NyDyYCWtH3sN73Lxh0wtxUNmyOppJTtJrLYsqQy9yS7bXDQnY.
Sur cette carte géopolitique élaborée 2014, l’enfermement de l’Europe entre deux arcs de crises à été soulignée, suite aux changements de régimes menés par les Etats-Unis et leurs alliés atlantistes dans la proximité géographique de l’UE en Irak, en Libye, en Ukraine.